Les Cils D'Ukio

L'art de la Biographie

       Ukio, du japonais Ukyio-e, « image du monde flottant », se réfère aux estampes de l’ère Edo (1603-1868). Ce mouvement artistique présente des peintures populaires et narratives originales qui mettent l’accent sur la réalité d’un monde impermanent qu’elles se risquent à saisir.
C’est ce que propose « Les cils d’Ukio », jeune maison d’édition spécialisée dans la biographie et la photographie, un battement de soi saisi par la plume de Paskal et l’oeil de Kalian. 
Ensemble, nous travaillons la matière première de votre histoire personnelle, mettons sa singularité en valeur, et réalisons un livre unique.

Aussi à l'aise les pieds dans la boue que dans les salons feutrés, je suis une personne de terrain, discrète et audacieuse. 
Artiste-photographe, j’exerce un métier-passion de repérage, de recherche et d’écriture, de rencontre avec l’humain et son environnement.
KALIAN, le regard d'Ukio

       Je suis née en 1985 d’une famille d'artistes sédentaires. J’ai vécu toute ma jeunesse à Toulouse mais ma soif d’ailleurs était immense. A 22 ans, un BTS de photographie en poche, je brave ma timidité et quitte la France. Je passe 10 ans de vie et de voyage à l’étranger. Je découvre d’autres modes de vie, je m’ouvre à l'histoire de ces pays, à leur situation politique, ma curiosité de l’Autre se change en puits sans fond. 
Je croise des figures marquantes, reste un temps avec elles, m’en imprègne. En 2012,  je suis saisonnière dans un ranch australien de 20000 bêtes. Sous un soleil de plomb, j'assiste Noel, cowboy et homme de main, à la maintenance de la propriété. A ses côtés, je vis l’expérience du bush et réalise la série documentaire “En terre rouge”. Je présente l’ensemble de mon travail dans plusieurs expositions au fil de mes voyages.​​​​​​​
De retour en France en 2016, j'ai le désir de travailler cette matière, d’utiliser ma créativité pour mettre en lumière ces parcours de vie. Je co-réalise alors en 2017 Asma, mon premier film documentaire, un projet solidaire ambitieux pour sensibiliser le grand public aux réalités migratoires. Ensemble, réalisatrices et réfugiés, nous animons des projections-débats à travers la France, les échanges sont intenses et poignants, toujours riches d’enseignements. Une expérience déterminante qui signe mes premiers pas dans le travail d’interview, d’écriture, et d’image. 
Projection-débat Poitier
Projection-débat Poitier
Projection-débat Poitier
Projection-débat Poitier
Making Off ASMA
Making Off ASMA
Fin 2019, je découvre la Camargue gardoise et me passionne pour le cheval Camargue, pièce maîtresse de la vie du gardian. Je travaille en collaboration avec des éleveurs-dresseurs de chevaux durant 3 ans et prépare un livre de portraits et de photographies équestres. Séduite par cette atmosphère si particulière qui n’est pas sans rappeler les westerns, je décide de poser mes valises et fait le choix de vivre là, à bord d’une vedette hollandaise, sur le canal qui relie le Rhône à Sète.  
Ce bateau fait écho à la péniche sur laquelle Pascal, mon beau-père et fondateur de l’association Au Fil Des Mots 31, avait démarré ses ateliers d’écriture biographique. L’idée d’une collaboration se dessine rapidement puis s’impose. Nos premiers livres, Zschopau d’échappement et Mâle de Mer matérialisent le possible et nous confortent dans notre choix. Je décide alors de créer la maison d’édition Les Cils d’Ukio : Pascal, écrivain-biographe et Kalian, photographe-éditrice, un duo à la croisée de nos passions et de notre besoin d’indépendance éditoriale.


J’ai toujours été entouré de livres. J’y ai rencontré des êtres de papier dont j’ai fait de véritables amis. 
J’y ai connu aussi l’ivresse car tout est là, dans les livres, tout ce qui parle de nous, tout ce qui nous interroge, tout ce qui questionne le mystère de nos vies. J’entre dans une bibliothèque comme d’autres dans un temple.
PASKAL, la plume d'Ukio

L’écriture, l’enseignement, le karaté et… la moto ! Les quatre brins de la corde qui tissent mon équilibre et ma liberté.
Je suis professeur de français à temps partiel. C’est un choix. Je choisis mes élèves, toujours fragiles, parfois perdus, pas les premiers de cordées mais des gens du voyage, des taulards, des décrocheurs, des non-voyants et, depuis huit ans, des jeunes des quartiers sensibles et des migrants mineurs.
Le courant de la vie, parfois, me laisse sur une île pour y écrire un livre… D’abord Nahël, roman initiatique, puis Karate-dô traditionnel, traité sur les dix premières années de pratique du karaté traditionnel rédigé à la demande de mon professeur, Le Peuple des ombres, itinéraire d’un enfant migrant écrit dans le respect fidèle du témoignage d’un de mes élèves migrants et aujourd’hui, Caïman, roman écologique et militant.
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